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guide
de l'église paroissiale de Saint-Léger-sous-la-Bussière

texte d'après la fiche de repérage rédigée le 7 juillet 1969 par madame Oursel
chargée de mission des Monuments Historiques
photos Robert SANGOUARD

l'église paroissiale de Saint-Léger-sous-la-Bussière

l'église paroissiale de Saint-Léger-sous-la-Bussière

Eglise néo-romane.

Nef de trois travées avec bas-côtés; transept non saillant; choeur semi-circulaire; absidioles; clocher sur la croisée; sacristie ouvrant sur le croisillon sud du transept. Clocher.

Le clocher survit seul de l'église romane, au-dessus d'un soubassement aveugle que couronne une corniche en doucine; il comporte un étage de beffroi ajouré sur chaque face de baies géminées, percées à l'intérieur de panneaux en creux; la retombée médiane de ces fenêtres en plein cintre s'effectue sur une colonnette unique surmontée de chapiteaux de feuillages qui, en dépit de leur caractère fruste, peuvent avoir subi la marque clunisienne.
église de Saint-Léger-sous-la-Bussière église de Saint-Léger-sous-la-Bussière

Le tout est construit en bel appareil règulier de grès ocre. Une corniche en doucine, portée sur des modillons nus, couronne cet étage et souligne une jolie flèche de pierre aigüe, ajourée sur chaque face de lucarnons qui ne paraissent pas postérieurs à l'époque gothique.

La calotte sur trompes qui supporte le clocher paraît elle-même avoir été conservée de l'édifice primitif.
église de Saint-Léger-sous-la-Bussière

Le soin apporté à la reconstruction moderne de l'église, sise sur une terrasse aménagée, frappe le visiteur, par la justesse des proportions et la qualité du matériau de grès rose. Restauration PLASSARD

A la fin du siècle dernier, un généreux propriétaire, Claude Jules PLASSARD, administrateur du Crédit Foncier, et possédant des attaches avec Saint-Léger-sous-la-Bussière, offrit de fournir la somme nécessaire à la restauration complète de l'église paroissiale, devenue insuffisante pour la population.
Adrien FICHARD, architecte à Mâcon, fut chargé de dresser les plans et devis, pour remplacer 'la nef actuelle avec son mauvais plafond par une nef avec bas-côtés plus en harmonie avec le choeur et le clocher qui remontent au XIIe siècle et méritent d'être conservés'. Le devis du 15 janvier 1897 prévoyait deux tranches de travaux, confiés à Denis VIAL, entrepreneur demeurant à Lyon:
- première campagne de travaux, devant être terminée à la fin de décembre 1897: 'construction de chapelles à droite et à gauche du clocher, d'une sacristie, de l'escalier du clocher, et ouvertures de baies sous le clocher'.
- seconde campagne de travaux, devant être terminés à la fin de décembre 1899: reconstruction d'une nef avec bas-côtés et façade. Quelques années plus tard, la réfection des portiques et du pignon de façade complèta la restauration de l'église paroissiale.